samedi 13 septembre 2008

- La vitesse de pensée

On pense plus ou moins vite selon les situations.

En fait une pensée peut attirer d' autres pensées, la pensée qui suit la précédante est décidé par nous. Chaque pensée est accompagnée de sentiment (joie, stress, satisfaction, peur, parano, énervé, triste, souriant, détendu...). Les pensées passent (viennent-elles de la mémoire, est-ce un débit infini de mémoire?) avec notre conscience nous choisissons de nous attarder ou pas sur telle ou telle pensée - ou +. Plus il y a du + accumulé plus on est joyeux, plus on est détendu, plus on est efficace et conscient.

Si on se répète; si une pensée se répète trop nous devenons au fur et à mesure inefficaces.
Il faut laisser passer les pensées.

Notre conscience est un trou noir qui se balade dans la mémoire.

vendredi 12 septembre 2008

- Vivre

Nous ne vivons que dans le présent, ni dans le passé ni dans le futur.
Pour bien prévoir, organiser, il faut bien penser dans le présent.

Nos problèmes ne sont pas dans le passé, et heureusement: ils sont dans le présent.
Sans cela nous ne pourrions régler ces problèmes.

Attention au présent.

Nous avons des habitudes, des tendances (qui seront toujours là, plus ou moins, j'imagine), mais notre attention, nous pouvons la détourner, tant que nous y pensons.

jeudi 11 septembre 2008

- L'expression est une guérison

On peut s'exprimer par l'art, un discours, des notes, une question, du sport, de l'escalade, de la danse, du tir à l'arc, de la natation, etc etc...

- Shakespear

Rien n'est bon ni mauvais en soi, ça dépend de ce que l'on en pense.

lundi 8 septembre 2008

- Se mettre en situation

L'outil qui sauve est celui-là.
Se mettre en situation pour une efficacité du présent.
On ne peut comprendre le présent et agir en lui que si on sait ce que l'on veut dans le futur.

Exemple:

Si je veux faire un bon pique-nique, je dois me mettre en situation de pique-nique, le visualiser, voir ce dont j'aurais besoin sur le moment.

mercredi 3 septembre 2008

- Je veux parler avec ma guitare

Sergio Mendes
Samba da Bencao

- Famille

C'est aux jeunes de renouveler le présent.
De faire une relation d'amitié avec la famille.
Ce ne sont plus des parents-maison mais des parents-ville, des parents-culture, des parents amis.

- La musique

Elle passe dans toutes les cultures semer sa graine toute terrain.

- Révolte et incompréhension du monde

C'est la musique, l'art, qui nous permettent cette liberté de l'expression de casser une barrière.

- Pauvreté intérieur et carence de coeur

C'est ce qui fait beaucoup de clochards... d'injustice... dans ce bas monde.

mardi 2 septembre 2008

- Misère occidentale

Une quête de sens sans fin.
Une pauvreté d'amour.
Un enfer de peur.

Un manque de vie.
Une valeur décrépie.

- Sens et sens?

La philosophie et la psychanalyse doivent être à la recherche de l'homme, de l'humanité, du coeur, du savoir vivre, du juste et du présent.

Le réel nous est davantage caché à nous, occidentaux, qu'aux autres civilisations et modes de vie.
s l'instant
Les dirigeants s'unissent au-delà des frontières contre le peuple, pour eux.
C'est un système qui a été établit et ce système fait l'Occident.

Il nous manque du sens, du fond, il nous manque de la perception.
Le sixième sens a été mis au placard.

La philosophie, la psychologie, l'art profond et certaines thérapies sont là pour nous aider à avoir une conscience aigue, fine et réellement ancrée dans l'instant.

La notion de sens s'est réduite à une logique alors qu'elle désignait toutes les perceptions, tout le perçu. Nous ne "voyons" qu'une partie de la réalité.

Pourquoi réalité et perception ne sont pas synonymes?
Parce qu'il nous manque des sens.

lundi 1 septembre 2008

- Vouloir être libre

Vouloir être libre n'est-ce pas une prison?

Ne faut-il pas recevoir pour ne pas avoir?

La lumière ne se voit pas, c'est l'objet du désir lui-même qui est éclairé.

- Un chien sur la route

Un chien arrêté sur la route où une voiture se stoppe.
Le conducteur rigole: le chien est là, peinard, sans préoccupation.
Situation causasse.

Mais est-ce le chien qui fait rire ou est-ce la route qu'il y a sous ses pattes?

- Liberté de l'esprit

C'est moi qui suis libre lorsque j'atteins la liberté de l'esprit?

Si je choisis toutes mes pensées, suis-je libre?
Non.

La partie délicate et d'efforts, c'est de distinguer les pensées qui sont un conditionnement inadapté à la liberté.

La pensée ne se laisse pas enfermer par le choix.
L'esprit veut nous faire voir.

- Fond exprimé par la forme

Un artiste peut réussir à s'exprimer pleinement, à transmettre complètement lorsqu'il est présent.
L'artiste ne peut transmettre que par la forme et la forme est en contact (la forme étant considérée comme un ambiance que crée l'artiste, quelque chose qui l'entoure) direct avec le fond, le sens.

L'expression c'est une connaissance de son corps ( pour quelque technique que ce soit) ainsi qu'une connaissance de son fond, de sa partie invisible (qui est toujours du corps mais ne pouvant être perçu avec nos cinq sens).

Etre présent c'est ma conscience, mon écoute de mon corps.

- Conte

"Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre sans se
douter qu'il venait de trouver un arbre magique, "l'Arbre à Réaliser
des Souhaits".

Assis sur la terre dure, il pensa qu'il serait bien agréable de
se retrouver dans un lit moelleux. Aussitôt, ce lit apparut à côté
de lui.

Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur
serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes
percluses. La jeune fille apparut et le massa très agréablement.

« J'ai faim, se dit l'homme, et manger en ce moment serait à
coup sûr un délice. » Une table surgit, chargée de nourritures
succulentes.

L'homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui
tournait un peu. Ses paupières, sous l'action du vin et de la
fatigue, s'abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur
le lit, en pensant encore aux merveilleux évènements de cette
journée extraordinaire.

« Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait
qu'un tigre passe par ici pendant que je dors. »

Un tigre surgit aussitôt et le dévora."

Vous avez en vous un Arbre à souhait qui attend vos ordres.

Mais attention, il peut aussi réaliser vos pensées
négatives et vos peurs. En tout cas, il peut être parasité par
elles et se bloquer. C'est le mécanisme des soucis.



"L'archer est un modèle pour le sage. Quand il a manqué le milieu
de la cible, il en cherche la cause en lui-même."
Confucius

- Processus de l'inconscient

Pourquoi n’est-on pas dans le présent ?

Pourquoi va-t-on voir un psy ?

Pourquoi nous attardons-nous sur notre histoire ?

Ne pas vivre dans le présent donne pour conséquence de ne pas vivre dans le présent qui arrive.

En effet, si je ne suis pas alerte, bien réveillé dans l’instant, je suis en retard, j’accumule du retard.

Pourquoi un retard ?

Hypothèse :

L’inconscient est toujours actif.

Leibniz parle de petites perceptions.

Nous sentons des émotions autour de nous, les autres, les intéractions…

L’inconscient est un manque, est une carence de … conscience.

Mais alors qu’est-ce que la conscience, ne peut-elle se définir que par l’inconscience ?

Bergson nous dit que le témoin de la conscience (d’un certain degrés de conscience) c’est la joie.

Il se passe des choses autour de nous que nous ne voyons pas.

Pourtant elles sont belles et bien là.

La souffrance serait alors le témoin d’un manque de conscience.

Prenons un exemple :

Un enfant est en famille en train de dîner avec ses cousins, ses oncles, ses grands-parents.

Il ressent une mauvaise ambiance mais ne peut exprimer ce qui se passe en lui.

Ce qui arrive c’est qu’il est récepteur de l’extérieur, de l’extérieur invisible.

Ces « ondes » qui sont dans toute relation.

L’enfant pourra alors éprouver une douleur aux dents ou avoir mal au ventre par exemple.

Selon la réaction de son entourage cette expérience sera plus ou moins marquante et imprimée. L’enfant vit bien au présent mais est un enfant, avec tout ce que cela comporte comme connotation en Occident. L’enfant est un mystère, encore moins, il est à éduquer, il ne sait rien.

Si son entourage le brusque : « finis ton assiette ! » ou « c’est rien, ça va passer… »

L’enfant se retrouve dans une impasse : son corps est bien là en train de subir quelque chose, cette ambiance, mais les autres ne peuvent rien faire, ne comprennent pas. Ce n’est pas ce que se dit l’enfant : il ne peut pas se dire cela car il s’agit d’un phénomène nouveau qui n’a pas reçu son explication, qui n’a pas été mis sous forme, qui n’a pas de sens : qui ne peut être digérer car est encore inconscient, non conscientisé

Si les parents, l’éducation, la culture, écoutent l’enfant alors celui-ci et le phénomène qu’il a vécu est davantage compris.

Cela dit ce genre de phénomène n’arriverait pas dans une famille ou une culture ou nous avons su conserver une ouverture à la conscience de l’invisible.

L’enfant est un individu qui a sa liberté mais qui est confronté aux codes culturels.

Si ces codes culturels intègrent en leur sein la considération de l’invisible alors l’enfant sera plus épanoui.

Dans la culture Occidentale on subit un manque de Nature, d’intuition, de fraîcheur.

L’inconscient prend une place importante. Il y a une satisfaction pour un petit niveau de conscience, ou tout simplement une ignorance impuissante.