lundi 1 septembre 2008

- Processus de l'inconscient

Pourquoi n’est-on pas dans le présent ?

Pourquoi va-t-on voir un psy ?

Pourquoi nous attardons-nous sur notre histoire ?

Ne pas vivre dans le présent donne pour conséquence de ne pas vivre dans le présent qui arrive.

En effet, si je ne suis pas alerte, bien réveillé dans l’instant, je suis en retard, j’accumule du retard.

Pourquoi un retard ?

Hypothèse :

L’inconscient est toujours actif.

Leibniz parle de petites perceptions.

Nous sentons des émotions autour de nous, les autres, les intéractions…

L’inconscient est un manque, est une carence de … conscience.

Mais alors qu’est-ce que la conscience, ne peut-elle se définir que par l’inconscience ?

Bergson nous dit que le témoin de la conscience (d’un certain degrés de conscience) c’est la joie.

Il se passe des choses autour de nous que nous ne voyons pas.

Pourtant elles sont belles et bien là.

La souffrance serait alors le témoin d’un manque de conscience.

Prenons un exemple :

Un enfant est en famille en train de dîner avec ses cousins, ses oncles, ses grands-parents.

Il ressent une mauvaise ambiance mais ne peut exprimer ce qui se passe en lui.

Ce qui arrive c’est qu’il est récepteur de l’extérieur, de l’extérieur invisible.

Ces « ondes » qui sont dans toute relation.

L’enfant pourra alors éprouver une douleur aux dents ou avoir mal au ventre par exemple.

Selon la réaction de son entourage cette expérience sera plus ou moins marquante et imprimée. L’enfant vit bien au présent mais est un enfant, avec tout ce que cela comporte comme connotation en Occident. L’enfant est un mystère, encore moins, il est à éduquer, il ne sait rien.

Si son entourage le brusque : « finis ton assiette ! » ou « c’est rien, ça va passer… »

L’enfant se retrouve dans une impasse : son corps est bien là en train de subir quelque chose, cette ambiance, mais les autres ne peuvent rien faire, ne comprennent pas. Ce n’est pas ce que se dit l’enfant : il ne peut pas se dire cela car il s’agit d’un phénomène nouveau qui n’a pas reçu son explication, qui n’a pas été mis sous forme, qui n’a pas de sens : qui ne peut être digérer car est encore inconscient, non conscientisé

Si les parents, l’éducation, la culture, écoutent l’enfant alors celui-ci et le phénomène qu’il a vécu est davantage compris.

Cela dit ce genre de phénomène n’arriverait pas dans une famille ou une culture ou nous avons su conserver une ouverture à la conscience de l’invisible.

L’enfant est un individu qui a sa liberté mais qui est confronté aux codes culturels.

Si ces codes culturels intègrent en leur sein la considération de l’invisible alors l’enfant sera plus épanoui.

Dans la culture Occidentale on subit un manque de Nature, d’intuition, de fraîcheur.

L’inconscient prend une place importante. Il y a une satisfaction pour un petit niveau de conscience, ou tout simplement une ignorance impuissante.

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