Les moments de dégoût, de rumination de pensées négatives et tristes ne permettent pas d'être efficace.
Ces moments surviennent lorsque nous nous concentrons sur nous-même, sur nos envies non assouvies, nos désirs non comblés: nos manques.
La pensée fait ce qu'on lui dit, mais elle est en même temps le jouet de l'émotion.
Il est étonnant quand on y pense de voir à quel point la pensée est influencée par l'émotion.
Il est étonnant de voir que la pensée ou que le rapport qu'elle a avec l'émotion est caractérisé par l'habitude.
Mais l'habitude n'est pas une solution.
Lorsqu'on se focalise sur nous-mêmes on ne s'en rend pas compte...
jusqu'à que l'on se dise que ça ne va plus! Nous éprouvons une fatigue de tourner autour de soi, une émotion négative que nous reconnaissons comme telle.
Par exemple nous pouvons nous demander: "mais pourquoi je me sens mal là? Pourquoi je vois tout en noir alors qu'à d'autres moments je suis enthousiaste et tout me paraît beau?"
Lorsque l'émotion est reconnue alors nous décidons de changer notre humeur.
Nous faisons LE CHOIX de regarder autrement la réalité.
Un ami me disait: "change ta vision du monde pour changer le monde".
Alors nous cassons le cercle vicieux en pensant à des choses positives et créons un cercle vertueux. Nous ouvrons la pensée aux choses extérieures, aux belles choses, aux sens du corps qui respire, qui voit le ciel. Nous pouvons alors éprouver de la compassion, ou plutôt une sorte de sentiment d'étonnement ou d'émerveillement face à la nature humaine, ses problèmes, ses vérités, ses lumières.
Nous changeons nos yeux.
Dans un monde nul nous ne pouvons rien faire, dans un monde avec ses qualités et ses défauts nous pouvons nous voir en tant qu'acteur.
Si tout est nul alors moi aussi et tout ne sert à rien.
S'il y a du positif et du négatif, alors je peux utiliser le positif car sans lui rien n'est possible, pour éventuellement changer le négatif en positif.
Regarde tes yeux pour voir s'ils ne mentent pas.
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