C'est grâce au destin que nous choisissons.
Le destin nous permet de voir le virtuel en tant que virtuel, l'idéal dont parlait Nietzsche.
Il nous le permet mais nous ne le faisons pas vraiment car pour être conscient que nous avons le choix il faut se guérir.
Le choix est aussi une guérison.
Ne pas voir le choix c'est ne pas voir l'inconnu, l'étranger, le nouveau, l'autre, enfin: l'inconcevable, l'impossible.
C'est nier ce qu'il y a en dehors de notre cosmos idéal qui est pure habitude.
Cette habitude est un genre d'adaptation, certes, mais à quoi?
Pas au réel en tout cas.
Le réel est par définition et par expérience ce qui ne demeure pas,
ce qui le caractérise c'est de ne pas pouvoir être caractérisé autrement que par le changement.
L'habitude s'adapte à elle même, pas au monde... même si le monde aime les habitudes...
Etre conscient de l'évantail des choix qui sont possibles n'est pas évident.
Il y a une peur du nouveau, peur de découvrir.
Se connaître c'est un processus qui ne doit pas s'arrêter, c'est un effort contre l'effort qu'a l'habitude de s'installer.
Constamment.
Le destin nous montre le monde tel qu'il est... mais notre habitude nie cette nouveauté constante.
C'est qu'il faut assimiler au destin ce poids de l'habitude.
En nous opère le destin, de même hors de nous.
A vrai dire il y a de l'extérieur en nous tant qu'il n'est pas identifié, tant qu'il n'est pas vu comme tel, tant qu'il n'est pas reconnu et démasqué, ce qui n'est pas facile.
Une attention constante comme dirait Bergson.
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