samedi 31 mai 2008

- Savoir vouloir

Nous voulons tous être heureux mais nous n'y parvenons pas.
Pourquoi?

Nous voulons des choses contradictoires.
Pourquoi?

Nous ne voulons pas qu'une seule chose mais plusieurs, alors qu'il faut se concentrer vers Le but d'où convergent tous nos autres souhaits.
Il faut réellement écouter notre corps. Cela requiert un entraînement.

L'inconscient nous dirige plus si nous ne nous soucions pas par bienfaisance de nous-même.
L'amour est parfois plus difficile à accepter qu'à donner.

samedi 24 mai 2008

- S'aimer

Si notre image de nous-même (qui est la première image que nous touchons, avec laquelle nous avons une interaction directe) est mauvaise, alors de mauvais symptômes peuvent survenir.
Elle est première car constitue le premier cosmos qui entoure notre moi.
C'est tellement proche de nous que nous ne pouvons pas le voir, comme si c'était une chose tellement collée à nous...


La honte c'est quand on a une mauvaise image de nous mais qui est tellement proche de nous que nous ne la voyons pas, et nous croyons que ce sont les autres qui nous regardent mal.
Le problème c'est qu'une personne qui a honte d'elle-même affiche cette honte et attire effectivement des actions des autres qui la conforteront dans cette image, qui l'humilierons, etc...

Il y a une fierté à être humain, à être ce que nous sommes.
Une très bonne fierté qui nous ouvre les poumons et le coeur vers l'extérieur: c'est physique et mentale en même temps.
C'est se tenir droit dans la tête et avec son corps.

Purifier la perception du concept: enlever l'interprétation qui se colle aux perceptions.
Une idée de nous-même tellement proche mais qui ne renvoie à rien d'autre qu'à des souvenirs virtuels.

jeudi 22 mai 2008

- Le cercle de vie

- Le symptôme.

Avoir peur de quelque chose c'est une réaction à quelque chose de présent et réel (un loup) ou à quelque chose de virtuel (le futur, le passé...).
Ne plus chercher la vérité est impossible mais ça fait mal parfois car nous sommes maladroits dans notre recherche ou parce que ce que nous apprenons dans notre recherche n'est pas ce que nous espérions, est laid et nous affecte.

L'espoir crée le desespoir qui crée l'espoir car lorsqu'on désespère on cherche à ne plus désespérer et on fini par trouver que désespérer ce n'est pas constructif, ce n'est pas une forme de vivre épanouissante. Néanmoins le désespoir peut trouver une très bonne solution avec le temps: il aura fait travailler le cerveau et aura fait faire un effort au cerveau; ce qu'il aime.

Nos cellules aiment vivre, faire des "efforts". Le fatalisme vécu (avec son dos et ses épaules, ou avec ses yeux et ses lèvres tristes) mais avant tout: pensé... ; fait vivre nos cellules cérébrales mais pas toutes. Une partie est heureuse dans la souffrance du fatalisme mais une autre partie ne vit pas. Le fatalisme est un déséquilibre, avant tout mental puis un déséquilibre dans les paroles et dans les actes et dans la santée corporelle.

Notre corps entier s'aime mais nous créons un déséquilibre quand ce que nous pensons ou ce que nous faisons fait mal au corps (ou le cerveau ou une partie du corps).

Le corps est un avec lui-même.

La souffrance c'est le corps (y compris le cerveau qui accueille de mauvaises pensées fatalistes ou déprimantes) qui nous dit que ça ne va pas, qu'il y a erreur.

La philosophie a retrouvé sa vraie fonction: guérir l'âme.

mardi 20 mai 2008

- Virtuel

Le virtuel est un niveau de réalité donc il n'y a plus opposition entre virtuel et réel mais il faut concevoir la différence entre ces deux réalités comme une différence de niveau.


Niveau de quoi? De réalité, ou d'être.


L'imagination est réelle qu' en tant qu'elle meme, c'est à dire, très concrètement, en tant que pensées, idées abstraites, images, sensations, couleurs, sons. Ces pensées influent sur nos paroles et nos actions avec une certaine intensité, plus ou moins forte, qui est proportionnelle au niveau de réalite de cette pensée.

lundi 19 mai 2008

- Enfant intérieur

Notre enfant intérieur c'est notre divin.

C'est cette partie pure qui est bonne, qui est claire, qui est sans détour sans peur ni honte. Ce moi qui doit utiliser de plus en plus d'outils au fur et à mesure; qui doit manier beaucoup de choses, des autres qui nous salissent de leur peur et de leur ignorance.

C'est ça la vie!


On arrive, on est tout frais
On avance, on se salit
On regarde, on a compris
On choisit, on est tout frais

dimanche 18 mai 2008

- Conte

Cet homme était si gentil qu'il disait toujours oui.
Il acceptait tout et ne faisait de mal à personne.

Il ne se fiait qu'aux apparences et avait une très grande capacité de remise en question, si bien que ses pensées suivaient tantôt les raisonnements des uns tantôt ceux des autres.

Il n'aimait pas faire d'effort car en voyait certains nobles et riches et trouvait la vie injuste.




Un jour, ou plutôt une nuit, il rêva de lui-même se regardant lui-même. Ce fut une riche expérience. Il comprit depuis ce jour-là qu'avec l'effort, avec la discipline ou l'étude approfondie, on arrive à des résultats mais que ce n'est pas forcement immédiat.
Il comprit qu'il devait toujours se regarder. Non pas se juger, mais se voir et s'écouter.

Se voir
S'écouter

Il comprenait pourquoi il avait la mauvaise habitude de dire oui tout le temps.
Il avait peur, et plutôt que de voir ce qui est mal il préférait croire que tous étaient bons.
Peur des autres.

C'était des habitudes installées depuis longtemps.
Maintenant qu'il avait fait ce rêve il devait se rendre compte que "ça ne va pas de soi".

Il savait que l'infini était en chacun de nous mais savait aussi que l'ignorance et la paraisse amènent souffrance et malheur.

Désormais il n'aurait qu'une devise:

La souffrance nous montre l'erreur
Ecouter le divin qui est en nous

- Le divin

Le divin est TOUJOURS en nous.

Il nous le montre bien. Quand quelque chose ne va pas, quotidiennement ou autre, c'est qu'il y a quelque chose que nous n'avons pas bien faite.

La souffrance c'est l'expression du divin, comme la faim est l'expression du ventre.

Toute souffrance est un appel etl'integrité qui veut que nous nousrions nous même avant derer les autres, ce qui n'est pas du tout contradictoire (une fois que l'on a bien compris ce que veut dire s'aimer soi-même) avec l'action d'aider les autres.


Comme un aveugle se cogne aux mur du couloir qui mène à la lumière, la souffrance est un guide qui nous avertit qu'il faut changer face à la vie.


La souffrance doit être perçue comme un espoir, une conscience que notre divin nous guide pour que l'ons'améliore.

L'inconscient joue avec le conscient pour le divin.

jeudi 15 mai 2008

- L'effort

Pour quelle raison l'effort est-il perçu comme mauvais?
Certes un effort ne nous apporte pas toujours du plaisir une fois l'actionterminée.

Pour une
mêmetache, l'effort peut soit noussembler productif ou constructif, soit nous sembler ennuyeux ou difficile. Pourquoi?


EN SOI, la tache n'est pas stimulante mais si nous regardons bien la carotte comme le ferait l'âne, alors nous comprenons le sens de cet effort et nous savons pertinemment qu'il y aura une satisfaction.


Il n'y a pas de satisfaction de soi, d'émancipation, sans effort.


Voir le résultat de l'effort est ce qui nous pousse
à fairecet effort.

Un effort dure un certain temps.
Il peut y avoir un temps o
ù l'effort estterminé et le résultat n'est pas là... c'est le cas où c'est l'inconscient qui fait son travail et qui, par intuition, va nous donner sa réponse.

mardi 13 mai 2008

- Conscient et inconscient



Gunter, Pete A.Y. “Bergson and Jung.” Journal of the History of Ideas 43, no.4 (October-December 1982): 635-52.

Abstract

This article explores similarities between Bergson’s philosophy and C.G. Jung’s analytical psychology. More specifically, it confronts the possibility that in the years 1912-1920, during and shortly after his break with Sigmund Freud, Jung was able to use certain of Bergson’s notions to shape and deepen his own psychology. Bergson’s concepts of psychic energy, biological memory (unconscious), individuation, intuition, attention to life, and psychological “tension” very probably influenced Jung in a catalytic way.

lundi 12 mai 2008

- Pensées

L'action découle de nos pensées.
Il y a des pensées qui, si elles étaient considérées et vues (donc distinguées de nous-même), nous étonneraient presque! Etre conscient de ce que l'on pense ce n'est pas seulement dévoiler des secrets complètement inconnus mais c'est avant tout bien considérer CE QUE l'on pense effectivement mais souvent sans que l'on s'en rende compte.

Mes pensées sont à l'extérieur de moi, de mon moi.
Car qu'est-ce qui choisit de penser telle ou telle chose une fois que l'on SE DONNE LE CHOIX de penser telle ou telle chose?

Suis-je vraiment sûr de savoir tout ce qui me passe par le tête durant une journée?

Etre conscient c'est coller au réel mais c'est surtout modifier ce réel ou ce virtuel.

Du coup nous ne voyons plus où se trouve cette limite entre le virtuel et le réel:
Coller au réel, être dans le maintenant, c'est aussi avoir ce regard sur ses propres pensées et choisir délibérément nos pensées.

jeudi 8 mai 2008

- La conscience, telle une branche d'arbre, explore l'inconscient infini

L'inconscient possède toutes les interprétations, même celles qui sont opposées, mais nous n'en voyons qu'une pendant que nous nous arrêtons sur celle-ci. L'interprétation qui sera regardée peut varier énormément. Elle peut amener peur, désir... etc. Ce qui fait que nous nous arrêtons sur celle-ci n'est pas facilement reconnaissable. C'est un niveau de perception et un niveau de réalité de cette perception à partir de laquelle nous allons agir de telle ou telle façon ou bien ne pas agir (ce qui est une forme d'action ici). Il y a des perceptions qui sont accompagnées de contrariété, de malaise, de peur, de piège en fin de compte. C'est parce que ce qu'il vaut mieux faire pour arrêter notre pensée sur un niveau de réalité, celui qui suit le présent, c'est-à-dire, celui de l'adaptation au réel et non pas au cosmos de la virtualité; osciller notre moi entre deux niveaux de perception, ceci afin de prendre appui sur l'un et l'autre.
Cela dit il y a un, ou peut-être plusieurs, niveau(x) de réalité où réel et virtuel se rejoignent, ou là où ils dansent ensembles mais sans se mélanger. On peut aussi voir le réel comme une sphère cosmique et le réel ce qui est en son centre ou ce qui regarde les deux éléments sans y être lui-même. Nous appellerons ce niveau de perception et réalité, le maintenant ou le regard.
Maintenant, parce que nous sommes adaptés au présent dans lequel nous sommes (nous sommes libres que parce que nous y sommes bien); ou le regard, car ce regard est celui qui se trouve entre deux miroirs l'un en face de l'autre. On pourrait dire que le seul parallélisme bien réel soit celui-là et que c'est de là qu'en vient l'idée. Le parallélisme est avant tout une impression vague. C'est l'histoire de l'idée de parallélisme dont je parle. Elle est née d'une impression pas très définie d'infini. Une impression d'infini. Les deux droites ne se touchent pas. L'infini se capte par impression profonde et non commune, ce n'est pas intellectuel bien que ça en comporte, ce n'est pas que émotionnel bien que ça en compose une partie...

Au niveau de réalité où on comprend que l'utile (les mathématiques, la science, etc.) vient de l'infini, on ne fait plus de dualité entre l'autre et moi. Il n'y a que du possible, et on s'arrête sur le bon possible, cette interprétation qui colle au réel, complètement adaptée. C'est l'être, le regard, l'amour, ou dieu.

- Témoignage

"Dans la vie! fau'
dormir,
manger,
aimer,
étudier,
travailler,
faire des connaissances.
Tout ceci quotidiennement! Tout ça, c'est le minimum essentiel. Fau' rien retirer de cette liste, et t'auras pas de problème."

- L'autre

Le premier autre auquel nous sommes confrontés, c'est nous-même. Ensuite viennent les autres individus. Difficile de comprendre ce cosmos; il a néanmoins une clé.

jeudi 1 mai 2008

- Nul ne fait de mal avec une pleine conscience...

J'ai l'impression qu'en regardant tranquillement en nous, qu'en s'écoutant; ou plutôt en écoutant les réactions qui se font à travers nous, nous comprenons que ce qui fait mal ce n'est pas la volonté mais l'ignorance.

Celui qui a plus de volonté que de connaissance peut avoir plus de facilité à faire mal autour de lui et à lui-même.

Ce qu'il faut c'est une volonté à la hauteur de notre connaissance.

La maladresse est une habitude prise, ou bien une croyance non vérifiée, sur laquelle l'action qui passe en nous se base. Elle est inadaptée car elle s'accompagne de sentiments qui mettent mal à l'aise.

Mieux vaut être spectateur de ces réactions qui, pensons-y, ne sont pas vraiment choisies délibérément afin de comprendre qu'elles sont là parce que c'est une habitude qui s'est installée et comprendre par la même occasion que le but ou la base de ce sentiment c'est notre désir de bonheur.

Regarder le virtuel qui passe en nous et non plus le subir... là on est bien dans le réel.


Ils ont fait ce qu'ils ont cru devoir faire ; on ne peut pas en demander plus.