L'inconscient possède toutes les interprétations, même celles qui sont opposées, mais nous n'en voyons qu'une pendant que nous nous arrêtons sur celle-ci. L'interprétation qui sera regardée peut varier énormément. Elle peut amener peur, désir... etc. Ce qui fait que nous nous arrêtons sur celle-ci n'est pas facilement reconnaissable. C'est un niveau de perception et un niveau de réalité de cette perception à partir de laquelle nous allons agir de telle ou telle façon ou bien ne pas agir (ce qui est une forme d'action ici). Il y a des perceptions qui sont accompagnées de contrariété, de malaise, de peur, de piège en fin de compte. C'est parce que ce qu'il vaut mieux faire pour arrêter notre pensée sur un niveau de réalité, celui qui suit le présent, c'est-à-dire, celui de l'adaptation au réel et non pas au cosmos de la virtualité; osciller notre moi entre deux niveaux de perception, ceci afin de prendre appui sur l'un et l'autre.
Cela dit il y a un, ou peut-être plusieurs, niveau(x) de réalité où réel et virtuel se rejoignent, ou là où ils dansent ensembles mais sans se mélanger. On peut aussi voir le réel comme une sphère cosmique et le réel ce qui est en son centre ou ce qui regarde les deux éléments sans y être lui-même. Nous appellerons ce niveau de perception et réalité, le maintenant ou le regard.
Maintenant, parce que nous sommes adaptés au présent dans lequel nous sommes (nous sommes libres que parce que nous y sommes bien); ou le regard, car ce regard est celui qui se trouve entre deux miroirs l'un en face de l'autre. On pourrait dire que le seul parallélisme bien réel soit celui-là et que c'est de là qu'en vient l'idée. Le parallélisme est avant tout une impression vague. C'est l'histoire de l'idée de parallélisme dont je parle. Elle est née d'une impression pas très définie d'infini. Une impression d'infini. Les deux droites ne se touchent pas. L'infini se capte par impression profonde et non commune, ce n'est pas intellectuel bien que ça en comporte, ce n'est pas que émotionnel bien que ça en compose une partie...
Au niveau de réalité où on comprend que l'utile (les mathématiques, la science, etc.) vient de l'infini, on ne fait plus de dualité entre l'autre et moi. Il n'y a que du possible, et on s'arrête sur le bon possible, cette interprétation qui colle au réel, complètement adaptée. C'est l'être, le regard, l'amour, ou dieu.
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